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One Forest Summit : Quel intérêt pour le Gabon et que retenir ?

La question climatique est une question au centre des discussions internationales actuelles et le rôle des forêts tropicales dans la préservation de la biodiversité est sans cesse posé.

Le One Forest Summit est l’événement politique de ce début du mois de mars au Gabon qui fait suite à la COP15, à Montréal, en décembre 2022, sur les questions de biodiversité. Il s’agit d’un Forum qui réunit plusieurs chefs d’Etats, la communauté scientifique, les chefs d’entreprises et des membres de la société civile engagés dans la lutte contre la déforestation. Ce Forum porte notamment sur la conservation des forêts tropicales (1), la protection du climat et la biodiversité dans un pays recouvert à près de 90% par la forêt.

Il faut dire que ces derniers mois, le Gabon semble à l’avant-garde de ce type d’événements à l’image de la semaine africaine du climat tenue du 29 août au 2 septembre 2022 à Libreville, à laquelle l’Institut Concorde a pu assister, en prélude à la COP 27 qui s’est tenue en Egypte du 6 – 18 novembre 2022 et du One Youth Forest Summit les 27 et 28 février derniers à Libreville.

La question climatique est une question au centre des discussions internationales actuelles et le rôle des forêts tropicales dans la préservation de la biodiversité est sans cesse posé (2). Surtout que cela semble mettre en opposition les besoins économiques des pays du bassin du Congo et les considérations écologiques qui militent en faveur de moins de déforestation (3)

Conscient de son potentiel en matière écologique, le Gabon a développé une politique en faveur de la lutte contre la déforestation et la dégradation des forêts depuis 2009 qui lui a d’ailleurs valu un financement de 17 millions de dollars de la part de la Norvège en 2021 (4). Financement dont on ne sait pas aujourd’hui à quoi il a véritablement servi sur le  territoire national au regard de l’absence de suivi effectué par des organismes indépendants sur la question ou de la vulgarisation de telles informations auprès des populations ou acteurs de la société civile. 

En outre, force est de reconnaître que le timing de l’événement ne peut que surprendre dans la mesure où nous sommes dans une année électorale cruciale pour le Gabon qui laisserait penser que la coordination du Forum entre la France et le Gabon illustrerait des enjeux avant tout politiques et diplomatiques et que la question des retombées économique et sociale pour les populations locales soit, une fois de plus, secondaire (5)

Problématique

Que retenir concrètement de cet événement autour du climat abrité par le Gabon en cette année électorale ?

AXES D’ANALYSES DE CE PREMIER SOMMET AUTOUR DE LA PROTECTION DES FORÊTS DU BASSIN DU CONGO AU GABON

1. Sur le plan économique

Dans le cadre de ce Forum, plusieurs axes semblent ressortir sur le plan économique. 

Tout d’abord, ce sont une cinquantaine de chefs d’entreprises qui ont pris part au Forum dans le cadre du “ONE FOREST BUSINESS FORUM” à la base de l’initiative 10by30 qui vise à créer 10 millions d’emplois dans les activités liées à la gestion durable des forêts d’ici 2030 (6). A la lecture du document qui retrace les objectifs poursuivis, il s’agirait de concilier la conservation des forêts et le développement économique au profit des populations locales. Là aussi, beaucoup de scepticisme accompagne ces effets d’annonce puisque nous ne disposons pas des résultats de ces initiatives au fil des années et n’avons aucune connaissance des réelles retombées des recommandations qui sont faites et qui sont censées profiter aux populations locales. 

Ensuite, force est de reconnaître que l’exploitation durable de la forêt coûte cher en raison de l’absence d’infrastructures routières fiables. Ce qui veut dire que, malgré la politique menée par le Gouvernement gabonais depuis des décennies visant à allier écologie et économie, les questions essentielles d’acheminement, de matériels adéquats pour l’exploitation du bois et de maind’œuvre qualifiées restent entièrement posées. Ainsi, si l’objectif est de diversifier l’économie gabonaise afin de contribuer à son développement économique et social, les chiffres annoncés en matière de retombées économiques n’ont jamais permis de vérifier une avancée à ce niveau (7). Au contraire, l’état des routes qui relie la capitale aux ruralités continue de constituer un réel obstacle. 

Enfin, se pose la question du financement des crédits carbone du Gabon pour ses efforts de préservation des forêts. 

 

Lors de l’ouverture du Forum, le Ministre des Eaux et Forêts, Lee White, a eu l’occasion de souligner que ces crédits carbone peinent à être vendus sur le marché international et notamment auprès des pays occidentaux qui se sont pourtant engagés à jouer le jeu lors de la signature du protocole de Kyoto en 1997. Selon le Ministre, c’est un véritable manque à gagner pour le Gabon au regard de sa politique en faveur de la lutte contre la déforestation et la protection des forêts. 

En effet, les gains financiers pourraient s’élever à 773,39 milliards de FCFA du fait de la vente des 90 millions de tonnes de crédits carbone validés lors de la COP 27 en Egypte (8). Toutefois, force est de reconnaître que le Forum n’a pas été l’occasion d’y parvenir et que les efforts consentis en ce sens par le Gabon ne semblent pas pouvoir constituer une source de financement certaine. 

2. Sur le plan social

La forêt joue un grand rôle social au Gabon puisqu’elle constitue à la fois une source économique importante dont la redistribution équitable permettrait aux populations locales de vivre dignement, un atout important pour la protection de la biodiversité et l’environnement dans son ensemble grâce à la capacité de séquestration du carbone par les arbres, véritable rempart au dérèglement climatique, et un atout culturel non négligeable pour nos peuples forestiers et la préservation de nos rites. 

A ce titre, la protection des forêts tropicales doit veiller au respect des droits humains puisqu’elles sont “le lieu de vie de près de 700 millions de personnes dont les modes de vie, l’alimentation et les revenus sont fortement dépendants des ressources qu’elles produisent (9)”. Or bien souvent, cela se fait au détriment des populations locales qui ne sont pas incluses dans les processus de décision. Cette exclusion est particulièrement dommageable à l’approche inclusive que devrait défendre la lutte contre la déforestation dans le bassin du Congo.

Il semblerait que des représentants des populations autochtones étaient présents, mais nulle part dans le document final ne sont mentionnés leurs recommandations ou avis sur la question. Pourtant, la dépendance de ces populations aux forêts tropicales en fait des acteurs indispensables dans le choix des mécanismes à mettre en œuvre. 

3. Sur le plan politique

Le ONE FOREST SUMMIT s’inscrit dans une tournée politique de la France dans les pays du Bassin du Congo (Gabon, Angola, Congo et RDC). Cela est tout sauf anodin dans la mesure où des élections présidentielles se préparent au Gabon en août prochain, mais également en RDC, en décembre. D’aucuns parlent à ce titre, d’opportunisme politique sur fond de questions environnementales. 

En effet, dans son discours du 27 février 2023, le Président Emmanuel Macron présentait devant un parterre de journalistes, de chefs d’entreprises et de membres de la société civile, les orientations de sa politique africaine pour les années à venir (10). En substance, il relève que la Françafrique est révolue et qu’il est de bon augure de poursuivre sur la lancée de la nouvelle politique africaine entamée il y a 6 ans notamment sur les questions sécuritaires et d’aide au développement. 

La France chercherait ainsi à redorer son blason auprès de son ancien pré carré qui bascule peu à peu auprès d’autres acteurs plus présents qu’elle sur leur territoire du fait de la défiance des populations africaines à son égard (11). L’adhésion du Gabon au Commonwealth, récemment, en serait une illustration supplémentaire et la France, par le truchement de son représentant, Emmanuel Macron, aurait tout intérêt à se saisir de cette opportunité climatique pour se rapprocher de ses alliés historiques. 

Dans ces conditions, les décisions prises au ONE FOREST SUMMIT et leur effectivité posent réellement question. En effet, si l’objectif principal poursuivi par les autorités françaises au Gabon était de renouer les relations politique et diplomatique avec le pouvoir en place, il est à craindre que ce Forum ne soit pas suivi d’effets et cela est particulièrement inquiétant étant donné les enjeux écologiques et sociaux que caractérise la nécessité de protéger nos forêts tropicales. 

En outre, la crainte de voir les populations locales laissées pour compte serait à nouveau justifiée dans la mesure où les préoccupations seraient ailleurs. Encore une fois, le citoyen moyen est en droit de se demander l’intérêt de telles rencontres, mais surtout, ce que concrètement cela lui apporte dans son quotidien. En effet, plusieurs études en prospective démographique sont formelles, la population africaine est appelée à doubler d’ici à 2050 faisant des enjeux de sécurité alimentaire, de santé publique, d’éducation, de formation et d’emploi, de développement durable, de démocratie et respect des droits fondamentaux, des urgences considérables (12).

POINTS DE QUESTIONNEMENT

Quid des acteurs de la société civile lors de cet événement ?

Le travail des acteurs de la société civile est d’aborder des questions qui dépassent le simple cadre politique et économique et alerter sur l’intérêt d’inclure toutes les parties prenantes sur des sujets de société. Aussi, comme indiqué précédemment, la protection des forêts tropicales est pluridimensionnelle et il est évident que les politiques forestières mises en place doivent en tenir compte au risque de ne pas être efficaces dans les solutions proposées  (13)

 

Le Forum qui s’est tenu à Libreville les 1er – 2 mars derniers portait sur la nécessité de protéger les grands bassins forestiers tropicaux afin de limiter les effets du dérèglement climatique. Des membres de la société civile ont été annoncés sans que là encore, des recommandations et avis de leur part aient pu être inclus dans le document final intitulé “Plan de Libreville”. 

Or, pour toutes les raisons évoquées précédemment, cela est particulièrement alarmant quand on sait par ailleurs que les acteurs de la société civile gabonais n’ont de cesse, depuis plusieurs années, de dénoncer la surexploitation des forêts et la corruption au sein des administrations gabonaises qui pose question s’agissant de la gestion des fonds alloués par les bailleurs internationaux en guise de compensation. Ce travail de dénonciation et de garde-fou de la société civile est d’autant plus nécessaire que les défis sociaux d’ici à 2050 en Afrique centrale sont tels que les administrations et les populations doivent suffisamment y être préparées. 

Quel intérêt pour les populations gabonaises ?

D’après nos premières informations, il s’agirait de rentabiliser l’industrie forestière en participant notamment à la création de 30.000 à 60.000 emplois pour les jeunes dans ce secteur d’activité afin d’augmenter l’intérêt écologique et social des forêts aux yeux des populations gabonaises et leur rôle dans l’économie du pays (14)

En effet, depuis plusieurs années, le secteur pétrolier est en déclin au Gabon et les autorités veulent miser sur l’industrie forestière pour diversifier l’économie gabonaise tout en répondant aux impératifs de la protection de l’environnement. Toutefois, il paraît pertinent de relever non seulement la difficulté de trouver du personnel qualifié mais également du matériel de qualité pour la transformation du bois localement. 

En outre, le but est également de répondre aux besoins des populations autochtones. Toutefois, la question se pose de savoir de quelle façon exactement cette économie forestière profitera à nos populations. La plupart des régions du Gabon ne bénéficient pas d’infrastructures primaires (routes, écoles, établissements hospitaliers, transports, accès à l’eau potable et à l’électricité, etc.) qui leur permettraient de faciliter leur quotidien et de répondre à leurs besoins fondamentaux. 

 

Cela est problématique dans la mesure où les entreprises qui exploitent le bois sont en principe soumises au principe de responsabilité sociale des entreprises (RSE) qui veut que ces dernières tiennent compte des enjeux multidimensionnels de leurs activités sur le territoire local. Dans ces conditions, et à la lecture de l’accord du ONE FOREST SUMMIT, l’on craint que cette question ne soit pas véritablement au centre des préoccupations de nos dirigeants et que les populations gabonaises soient exclues des retombées économiques générées par cette manne financière. 

Qu’est-ce qui est prévu pour les 100 millions d’euros annoncés au titre de ce Forum ?

Selon le chercheur et économiste Alain KARSENTY, l’enjeu d’un tel Forum est principalement celui du financement des pays qui, comme le Gabon, subissent très peu de déforestation du fait des politiques mises en place et de leur démographie, participant ainsi à la lutte contre le changement climatique (15).  

A cet effet, le fonds créé dans le cadre de ce Forum « servira à financer un mécanisme de rémunération des pays exemplaires dans la conservation des forêts et la sauvegarde de leurs stocks vitaux de carbone et de biodiversité, via des « certificats biodiversité (16)» ». Il serait intéressant à ce titre, d’en savoir un peu plus sur les modalités de mise en œuvre de ce  dispositif et surtout les organismes chargés de la gestion de ce fonds pour plus de transparence. 

RECOMMANDATIONS

1. Renforcer la stratégie sous-régionale de préservation des forêts tropicales du bassin du Congo

Plusieurs études sont menées sur l’état des forêts de l’Afrique centrale dont celle du Centre de recherche forestière internationale parue en 2022 qui est suffisamment détaillée pour souligner l’intérêt d’une coopération sous-régionale efficace entre les différents pays concernés (17). En effet, celle-ci met l’accent, depuis des décennies, sur les difficultés communes que rencontrent les pays du bassin du Congo pour la préservation de leur potentiel forestier. Dans ces conditions, le rôle de la Commission des forêts de l’Afrique centrale (COMIFAC) et l’évaluation de sa stratégie pourraient être un début d’analyse de l’effectivité de cette dimension sous-régionale s’agissant de la préservation des forêts tropicales du bassin du Congo (18).

2. Contribuer au financement de la recherche scientifique sur les écosystèmes forestiers

Le ONE FOREST SUMMIT a débouché sur le projet scientifique intitulé “ONE FOREST VISION” repris dans le plan de Libreville dont le but est de mesurer la balance nette de séquestration du carbone et cartographier à l’arbre près les réserves les plus vitales de carbone et de biodiversité d’Amazonie, d’Afrique et d’Asie dans les cinq prochaines années (19). Cet effort de financement est indispensable au regard du faible degré de connaissance de nos forêts que révèlent nos chercheurs qui ont besoin de formation, de coopération scientifique avec les chercheurs du monde et de la sous-région et de l’accès aux ressources technologiques et scientifiques.  

3. Inclure les acteurs de la société civile au sein des discussions autour des questions de préservation du potentiel forestier du bassin du Congo

Les enjeux portés par la préservation des forêts du bassin du Congo sont beaucoup trop importants pour exclure les acteurs de terrain que constituent la société civile et les populations locales. Nous avons largement démontré que ces dernières sont dépendantes culturellement et économiquement des ressources émanant de la forêt. En ce qui concerne le Gabon, cela est particulièrement réel puisque le pays est recouvert à près de 90% par la forêt avec une population d’un peu plus de 2 millions d’habitants. La réglementation forestière doit donc impérativement inclure ces acteurs dans la gestion des forêts et préserver le mode de vie des populations autochtones. 

(1) Les forêts tropicales abritent environ la moitié de la biodiversité terrestre et le massif africain absorbe près de 4% des émissions mondiales de CO2 chaque année. C’est la raison pour laquelle, elles sont indispensables à la stratégie mondiale de préservation de l’environnement et de la biodiversité.


(2) Une étude sur la vulnérabilité des forêts tropicales a été menée en 2021 par des chercheurs de l’Institut de
recherche pour le développement (IRD) et du Centre de coopération internationale en recherche agronomique
pour le développement (CIRAD) intitulée Maps of Central African rainforest composition and vulnerability.


(3) https://www.rfi.fr/fr/podcasts/grand-reportage/20230301-for%C3%AAts-du-gabon-concilier-
%C3%A9conomie-et-%C3%A9cologie consulté le 3/03/2023.


(4) Le Point Afrique, “Le Gabon récompensé pour ses efforts dans la protection de ses forêts”, Le Point Afrique
disponible sur https://www.lepoint.fr/afrique/le-gabon-recompense-pour-ses-efforts-dans-la-protection-de-ses-forets-22-06-2021-2432175_3826.php ; Laurence CARAMEL, “Le Gabon rétribué pour la protection de ses forêts” Le Monde Afrique, 22 juin 2021, disponible sur https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/06/22/le-gabon-retribue-pour-la-protection-de-ses-forets_6085208_3212.html .

 

(5) Daniel CORNELIS et Hadrien P.A VANTHOMME, “ONE FOREST SUMMIT : à Libreville, la protection
des forêts ne doit pas occulter les droits humains”, The conversation, 2 mars 2023.


(6) Voir l’annexe intitulée “Engagements des entreprises lors du ONE FOREST SUMMIT” sous le lien
https://oneforestsummitmedia.com/wp-content/uploads/2023/03/Le-plan-de-Libreville-OFS.pdf .


(7) Le Ministre Lee White évoque une industrie forestière qui serait actuellement d’environ 1 milliard d’euros au Gabon. L’objectif serait de doubler ce chiffre puisque l’exploitation forestière ne concernerait pour l’instant que
la moitié du potentiel de la forêt gabonaise. Ces propos sont développés sous le lien suivant :
https://www.rfi.fr/fr/podcasts/grand-reportage/20230301-for%C3%AAts-du-gabon-concilier-
%C3%A9conomie-et-%C3%A9cologie consulté le 8/03/2023.

 

(8) Sandrine GAINGNE, “Compensation de la préservation des forêts : les Etats occidentaux boudent les crédits carbone du Gabon”, Le Nouveau Gabon, 1er mars 2023 disponible en ligne https://www.lenouveaugabon.com/fr/agro-bois/0103-19537-compensation-de-la-preservation-des-forets-les-
etats-occidentaux-boudent-les-credits-carbone-du-gabon?utm_source=newsletter_17997&utm_medium=email&utm_campaign=le-nouveau-gabon-01-03-2023 .


(9) Daniel CORNELIS et Hadrien P.A VANTHOMME, op.cit.

 

(10) Benjamin ROGER, “Le “nouveau” discours africain d’Emmanuel Macron : entre humilité et autosatisfaction”, Le Point Afrique, 27 février 2023.


(11) Il est fait référence ici à la Chine, à la Russie, à l’Inde qui s’implantent de plus en plus sur le continent au titre de partenariats économiques et sécuritaires.


(12) François GAILLETEAU, “Le défi démographique africain”, Revue internationale et stratégique, 2015/3
(n°99), pp. 52-61 ; Dominique TABUTIN, Bruno SCHOUMAKER, “La démographie de l’Afrique
subsaharienne au XXI e siècle : bilan des changements de 2000 à 2020. Perspectives et défis d’ici 2050”,
Population (2/3), 2020, pp. 167-296.

 

(13) Raphaël TSANGA et alii., “Les droits des populations locales et autochtones à l’épreuve des politiques
forestières et de conservation”, in Richard EBA’A ATYI et al., Les forêts du bassin du Congo : état des forêts
2021, Centre de recherche forestière internationale (CIFOR), 2022, pp. 362-390 disponible sur
https://www.observatoire-comifac.net/publications/edf/2021 .


(14) https://www.rfi.fr/fr/podcasts/grand-reportage/20230301-for%C3%AAts-du-gabon-concilier-%C3%A9conomie-et-%C3%A9cologie consulté le 8/03/2023.

 

(15) https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230302-alain-karsenty-les-questions-de-financement-enjeu-le-plus-important-
du-one-forest-summit consulté le 3/03/2023.


(16) RFI, “Au Gabon, le ONE FOREST SUMMIT accouche d’un fonds de 100 millions d’euros”, disponible en
ligne https://www.rfi.fr/fr/environnement/20230302-au-gabon-le-one-forest-summit-accouche-d-un-fonds-de-100-millions-d-euros .

 

(17) Richard EBA’A ATYI et al., Les forêts du Bassin du Congo : état des forêts 2021, Centre de recherche
forestière internationale (CIFOR), 2022 disponible sur https://www.observatoire-comifac.net/publications/edf/2021 .


(18) https://www.comifac.org/ .

 

(19) Voir le plan de Libreville issu du One Forest Summit disponible sous le lien
https://oneforestsummitmedia.com/wp-content/uploads/2023/03/Le-plan-de-Libreville-OFS.pdf .