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À propos du Gabon

Petit pays d’Afrique centrale, le Gabon regorge de ressources naturelles, humaines et culturelles. Ses vastes forêts, sa côte sauvage, ses paysages spectaculaires et sa faune constituent par ailleurs un énorme potentiel touristique. Encore peu prisé des visiteurs internationaux, le Gabon dispose pourtant de nombreux sites touristiques qui impressionnent par leur diversité et leur richesse.

 

Avec une superficie de 267 667 km2, le Gabon est un trésor écologique et une biodiversité à peine imaginable, un patrimoine naturel exceptionnel et une culture qui prend naissance au cœur de la forêt. En effet, découvrir le Gabon c’est pénétrer dans la forêt et ses mystères car la forêt porte en elle l’essence de la culture de cette région. Riche de ses 13 parcs nationaux, le Gabon défend une politique environnementale de préservation et de valorisation de son écosystème.

 

A l’image de l’ensemble des pays d’Afrique, le Gabon a une culture de l’oralité. Les langues vernaculaires y sont ainsi surtout parlées et transmises entre générations, même si elles évoluent en intégrant des termes ou expressions des langues des immigrés avec lesquels il existe des échanges commerciaux ou culturels. La coexistence de plusieurs ethnies sur le territoire national accentue la richesse et le patrimoine culturel de ce pays ainsi que le récit ancestral que transmettent les anciens.

 

Au plan politique:

Le Gabon est une République à régime semi-présidentiel où le président est élu au suffrage universel tous les sept ans. Ce dernier nomme le Premier ministre à la tête du Gouvernement qui doit composer avec les différents partis d’opposition en présence depuis leur introduction dans le jeu politique en 1991.

 

Administrativement, le Gabon est divisé en neuf provinces dirigées par un gouverneur, elles-mêmes découpées en départements. 

Après son indépendance de la France en 1960, le Gabon a été présidé par Léon MBA MINKO jusqu’en 1967. Après le décès de ce dernier, El Hadj Omar BONGO ONDIMBA (1967-2009) qui a introduit, un peu malgré lui, un système multipartite nominal et une nouvelle Constitution au début des années 1990. Toutefois, les allégations de fraude électorale lors des élections locales de décembre 2002 et de l’élection présidentielle de 2005 ont mis en lumière les faiblesses des structures politiques formelles au Gabon.

 

Après la mort du président Omar BONGO ONDIMBA en 2009, une nouvelle élection a porté son fils, Ali BONGO ONDIMBA, au pouvoir. La réélection controversée du président Ali BONGO ONDIMBA en août 2016 a déclenché des manifestations sans précédent de l’opposition. Le 24 septembre 2016, la cour constitutionnelle reconnaît le Président sortant vainqueur des élections présidentielles, lui permettant ainsi de briguer un second mandat jusqu’aux prochaines échéances électorales prévues en 2023. 

 

Au plan social:

Selon la Banque Mondiale, le Gabon possède l’un des taux d’urbanisation les plus élevés du continent. Plus de quatre Gabonais sur cinq vivent en ville. Libreville et Port-Gentil, respectivement capitale politique et capitale économique du pays, recensent à eux seuls 59 % de la population totale. Un Gabonais sur deux est âgé de moins de 20 ans. Selon la deuxième enquête démographique et de santé de 2012, le taux de fécondité est de quatre enfants par femme en milieu urbain, contre six en milieu rural.

 

 

Les pratiques villageoises et la vie quotidienne sont empreintes d’une spiritualité riche et complexe, très éloignée de celle de l’Occident. Ainsi, la représentation symbolique des croyances se lit au travers d’un art animiste, reflet des rites ethniques divers et porteurs de sens. Les modes de vie au quotidien sont imprégnés du spirituel et donc intimement liés aux cultes ancestraux. En outre, certains us et coutumes perdurent et sont visibles à travers les codes vestimentaires et les systèmes hiérarchiques tant au sein de la famille que dans la vie professionnelle.

 

 

L’organisation communautaire au Gabon s’établit autour du concept du lignage qui peut être patrilinéaire ou matrilinéaire. Dans ce dernier cas, la femme qui se marie confère la filiation à ses enfants. L’organisation sociale repose également sur le culte des ancêtres fondé sur la notion de continuité entre parents vivants et défunts au travers du culte rendu à l’ancêtre géniteur du lignage. Les cultes sont nommés bwiti, bwété ou byéri en fonction des ethnies, mais recouvrent la même réalité.

 

Le Gabon jouit d’un revenu par habitant quatre fois plus élevé que celui de la plupart des pays d’Afrique subsaharienne, mais en raison des inégalités de revenus élevées, une grande partie de la population reste pauvre.

 

 

Le Gabon s’est appuyé sur les exportations de bois et de manganèse jusqu’à ce que le pétrole soit découvert au large des côtes au début des années 1970. De 2010 à 2016, le pétrole a représenté environ 80% des exportations gabonaises, 45% de son PIB et 60% de ses recettes budgétaires publiques.   Le Gabon fait face à la fluctuation des prix internationaux de ses exportations de pétrole, de bois et de manganèse. Un rebond des prix du pétrole de 2001 à 2013 a contribué à la croissance, mais la baisse de la production, alors que certains champs ont dépassé leur pic de production, a entravé le Gabon à réaliser pleinement des gains potentiels.

 

 

Le PIB a augmenté de près de 6 % par an au cours de la période 2010-2014, mais a considérablement ralenti par rapport à 2014 pour s’à seulement 1 % en 2017, à mesure que les prix du pétrole diminuaient. La faiblesse des prix du pétrole a également affaibli les recettes publiques et affecté négativement les balances commerciales et des balances des paiements courants. Suite à la baisse des recettes, le Gabon a signé un accord de trois ans avec le FMI en juin 2017.   Malgré l’abondance de richesses naturelles, une mauvaise gestion budgétaire et une dépendance excessive à l’égard du pétrole ont étouffé l’économie.

 

 

Le Gabon dépend des importations et le gouvernement subventionne fortement les produits de base, y compris les denrées alimentaires, mais aura du mal à réduire la frustration du public face au chômage et à la corruption.

Pays d’Afrique centrale, situé de part et d’autre de l’équateur, le Gabon partage ses frontières terrestres avec le Cameroun et la Guinée équatoriale au Nord et la République du Congo à l’Est et au Sud. Le reste du pays s’ouvre à l’Ouest sur l’Océan Atlantique.

 

Sa capitale, Libreville, est située à l’Est, à l’entrée de l’Estuaire, sur la rive droite de la rivière Komo. Le relief du Gabon est composé de plaines côtières étroites derrière lesquelles s’étendent des collines à l’intérieur des savanes à l’Est et au Sud. Le Gabon est un pays de moyenne altitude, couvert en grande partie par des plateaux.

 

Le Gabon est un pays peu densément peuplé, avec une population estimée à plus de 2 millions d’habitants (2021). La forêt occupe 85 % du territoire de la République gabonaise et représente le plus riche espace végétal de toute la forêt tropicale africaine. 

 

De type équatorial, le climat est en général chaud et humide avec une grande saison sèche de juin à septembre et une petite saison sèche de décembre à janvier. La petite saison des pluies est comprise entre septembre et décembre, et la grande entre janvier et juin. Les températures varient en fonction des saisons mais elles sont généralement plus élevées dans la partie occidentale du pays à savoir Cocobeach – Mouila – Omboué – Port-gentil.

Démographie :
La population gabonaise est estimée en 2021 à 2 284 912 habitants. Il faut dire que depuis 1960, la dynamique démographique a connu de profonds bouleversements. En effet, la population a plus que triplé depuis les indépendances grâce, en partie, à l’amélioration du système sanitaire. Cependant, des facteurs migratoires et des mouvements internes liés au succès économique de l’exploitation minière expliquent également cette croissance démographique.
 
 
 
En outre, le Gabon a accueilli de nombreux immigrants, dans les années 1970, venus des pays limitrophes dans un premier temps puis des pays d’Afrique de l’Ouest en grande majorité. Ainsi, les étrangers, toutes origines confondues, représentent aujourd’hui, plus de 20% de la population.
 
 
 
Enfin, le mouvement migratoire interne a suivi le boom pétrolier des années 1950 qui engendra un important exode rural en direction des grands sites d’exploitation forestière et de la capitale. En effet, les jeunes sont de moins en moins séduits par la précarité des modes de vie traditionnels et sont au contraire de plus en plus attirés par la modernité que leur offre la ville, porteuse du changement social et culturel.
 
Localisation :
Le recensement semble être particulièrement compliqué au Gabon et les chiffres varient en fonction des sources. Toutefois, avec une densité moyenne de 7,2 hab./km2, le Gabon apparaît comme l’un des pays les moins peuplés d’Afrique. En effet, les populations sont réparties de manière très inégale en fonction des provinces même si en règle générale, la majorité des habitants se trouvent en zone urbaine (90, 4% de la population selon les dernières estimations).
 
 
 
A l’heure actuelle, la population de plus en plus jeune constitue un défi à relever pour l’avenir du pays. En effet, le chômage est particulièrement répandu au sein de l’importante population jeune dont plus de 60 % à moins de 25 ans. Avec un taux de fécondité toujours supérieur à 4 enfants par femme, la population jeune va continuer à croître et à aggraver l’inadéquation entre l’offre d’emplois et les compétences de la main-d’œuvre gabonaise.
 
Composition :
La population est composée d’environ 50 ethnies, de cultures et de langues différentes, dont les principales sont les Fang (30%), les Myéné, les Tsogo, les Eshira, les Bapounou, les Batéké/Obamba, les Nzébi, les Bakota et les Mbendé. Il faudrait rajouter à ces différentes ethnies, les Pygmées dont on trouve les plus vieilles traces au Gabon mais aussi les étrangers dont la plupart proviennent d’Afrique noire.