(1) Dans son article « qu’est- ce que la littérature gabonaise ? » Brice LEVY KOUMBA souligne que : « Comme nous le montre Blanchot, la littérature est ce qui se trouve dans les œuvres. Cependant elle n’est dans aucune œuvre, le désœuvrement est l’essence de la littérature. La littérature, nous dit Derrida, n’est que fonctionnelle. Elle n’existe pas à la base, au sens où elle est par principe indéterminée. C’est la détermination que l’on fait prendre à une somme de productions langagières qui fait dire d’elles qu’elles sont littéraires ou pas. Il n’y a de littérature que fonctionnelle. Par exemple, les études littéraires françaises incluent dans cette dernière expression, presque l’ensemble des textes écrits des époques antérieures et contemporaines. Il devient de plus en plus fréquent de rencontrer que des récits de voyages, des performances épistolaires, et voire même que la
vie des hommes de lettres ou pas, soit étudiée comme étant des manifestations littéraires. La littérature est un terme vide dépourvu de contenu. Son contenu dépend de ce que l’on veut bien y mettre. Elle peut être entendue au sens large ou au sens restreint. Et la définition de la littérature est souvent, outre sa fonctionnalité, propre au temps, au milieu, à la race, mais aussi propre aux trois catégories que sont l’écrivain, le texte, et le lecteur ». (briska.unblog.fr)
(2) Brice LEVY KOUMBA, « qu’est- ce que la littérature gabonaise ? ».
(3) Hémery-Hervais Sima Eyi, « la vie littéraire au Gabon : Ses acteurs institutionnels, ses instances de médiation et de légitimation et ses enjeux », Ed Symphonia.
(4) Cf note 1.
(5) https:// Wikipédia.org, Littérature africaine.
(6) Hémery-Hervais Sima Eyi enseignant chercheur au département de Littératures africaines de l’université Omar Bongo, directeur du centre d’études en littérature gabonaise (CELIG), propos tiré de l’article portant sur « la littérature gabonaise : parcours général et évolution » paru dans Hispanitas, revue d’études afro-hispaniques. 2e année. N2. Novembre 2006. Libreville, 2006, 269 pages.
(7) « Chacune de nos lectures laisse une graine qui germe » disait Jules Renard auteur français du XIXe siècle.
(8) Interview réalisée dans le cadre de l’émission « Le livre de l’auteur ».
(9) Voir note 3.
(10) Ben white, chef de service de la propriété intellectuelle, British Library, « Garantir l’accès au savoir : le rôle des bibliothèques », OMPI Magazine.
(11) Honorine Ngou, écrivaine, libraire et professeur, sur la première chaine de télévision, lors d’une séquence intitulée : la littérature quel intérêt ? déclarait « De façon générale, le gabonais ne lie pas. Je dois d’abord dire que j’ai fait cette affirmation qui peut paraitre désobligeante, qui peut paraitre insultante mais qui est bien réelle. Pourquoi ? Parce que on constate une chose, les gabonais possèdent des livres. Il y a des Gabonais qui prennent des crédits pour avoir des encyclopédies, mais on constate que ces livres ne sont souvent pas considérés comme des outils de connaissance mais comme des outils d’ornements. Ils font
partie du décor. Ils sont à portée du regard mais pas à portée de main. C’est la raison pour laquelle je me suis permis de dire que le Gabonais ne lit pas. Dans les espaces publics on voit des gabonais avec des journaux, mais on voit rarement des Gabonais et Gabonaises avec des ouvrages ». source : lien Vidéo, https:// youtu.be/zj-OZgHeBHg
(12) En 2018, 14 pays, principalement européens, avaient mis en place une mesure de prix du livre (Liste non exhaustive : Mexique , Japon, Pays Bas, France, Allemagne, Italie Espagne Grèce, Corée du Sud, Argentine…..) Les débats sont en ce moment ouverts dans plusieurs pays sont le Brésil et Israël.
(13) Fr.m.wikipédia.org Prix unique du livre.
(13) Sauf quelques exceptions, qui sont les ventes à certaines personnes morales et collectivités, plafonnées à 9%, les ventes de livres scolaires aux associations de parents d’élèves et aux établissements scolaires et les ventes sur les livres édités ou importés depuis plus de deux ans, et dont le dernier approvisionnement remonte à plus de six mois.
(14) Il s’agit de la Loi LANG, loi n81-766 du 10 Aout 1981 modifiée relative au prix du livre. Dans la terminologie anglosaxone, on le désigne soit par Net Book Price Agreement, en référence à l’accord interprofessionnel aboli au Royaume-Uni en 1995, soit, plus fréquemment, Par Fixed Book Price.
(15) Culture.gouv.ga
(16) Rapport d’activité 2019, centre national du livre.